Lors de leur apparition au 16è siècle, et encore aujourd’hui, les Églises protestantes évangéliques sont des Églises dites « libres », c’est-à-dire volontairement indépendantes de l’État.
- A l’image de l’Église primitive décrite dans le Nouveau Testament, elles ont choisi de rester autonomes par rapport à l’État, tout en étant soumises aux lois de leur pays ;
- Elles ne reçoivent pas de subventions, et sont financées par des dons libres et volontaires de leurs membres ;
- Elles refusent l’idée que les habitants d’une région soient considérés comme chrétiens simplement parce qu’ils y sont nés, ou simplement parce qu’ils ont été baptisés peu après leur naissance dans une Église donnée.
Sola scriptura, Sola fide, Sola gratia
Comme les autres Églises chrétiennes, les Églises évangéliques sont trinitaires, confessant Dieu « Père, Fils et Saint Esprit ». Elles reconnaissent les textes des Conciles des premiers siècles qui ont fixé l’orthodoxie chrétienne.
Elles se fondent sur les grands principes de la Réforme protestante du 16è siècle :
- le salut est possible seulement par la grâce de Dieu et la foi du croyant ;
- la Bible, Parole inspirée de Dieu, est considérée comme norme en matière de vérité doctrinale et de pratique chrétienne.
Les Églises évangéliques pratiquent le baptême des adultes par immersion. Cela est lié au fait que ce sont des Églises de professants, dont on devient membre par un choix conscient et volontaire, suite à une conversion personnelle à Jésus-Christ et à l’Évangile, et en confessant publiquement sa foi. Un principe évangélique est que « l’on ne naît pas chrétien, on le devient ».