Florian Milla, buteur contre l’OM mais disciple du Christ avant tout

Le 12 janvier 2019

Quatre jours après l’exploit d’Andrézieux (NDLR interview réalisée jeudi), l’euphorie est quelque peu retombée et les décibels ont cessé de pleuvoir des tribunes garnies de Geoffroy-Guichard, mais Florian Milla est catégorique.

Depuis qu’il a inscrit le deuxième but d’Andrézieux à Steve Mandanda et permis au club de quatrième division d’éliminer l’Olympique de Marseille (2-0) à la régulière et sans prolongation de la Coupe de France, le jeune milieu de terrain de 24 ans a vécu des heures et des jours heureux, d’une saveur agréable : « Je mentirai si je vous disais que mon quotidien est le même qu’avant. »

Pur produit de l’AS Saint-Etienne, qui ne l’a pas fait signer pro et l’a poussé à s’exiler en République Tchèque au Mlada Boleslav durant un an et demi, le natif de Saint-Priest-en-Jarez a savouré l’ovation du Chaudron, la réception organisée par le club et la mairie le dimanche soir « en présence de tous ceux qui ont participé à cette fête, c’est-à-dire aussi tout le staff et les nombreux bénévoles qu’on peut remercier » et s’amuse des marques de sympathie redoublées à son égard.

« Il y a des détails qui ne trompent pas »

Mais que retient le n°12 de l’ASF Andrézieux de cette rencontre de luxe contre l’OM de Rudi Garcia, avec ses champions du monde Thauvin et Mandanda, à tête reposée? Que les Marseillais ne donnaient pas la même impression de grinta que son équipe, et que tout est allé très vite une fois l’exploit acté, entre tourbillon de joie et sollicitations médiatiques.

Plus professionnel qu’amateur, Florian Milla vit à 100% du football et s’entraîne tous les jours avec Andrézieux. Auparavant, il a vécu le B.A.BA de tout joueur pro : la concurrence du centre de formation, les joies des buts, mais aussi les galères des blessures graves.

Aussi, il a déjà vécu des moments forts sur le plan footballistique, et notamment une panenka infligée au rival lyonnais et à Anthony Lopes à Gerland avec Boleslav en tour préliminaire de C3, en 2014.

« Avant d’être footballeur, je suis un disciple de Jésus »

Mais s’il place cet Andrézieux-Marseille tout en haut de la pyramide des souvenirs glanés sur le pré, ce n’est pas tant pour son but marqué à un portier référencé en Europe que pour le message qu’il a pu délivrer à un très grand nombre, notamment via ce tee-shirt exhibé sous son maillot où on pouvait lire, entre autres messages : « Jésus est le chemin, la vérité et la vie. »

Et quiconque connait cet enfant né de parents français et camerounais sait que ce message délivré n’est ni provocateur, ni ironique, ni surjoué. D’ailleurs, le journaliste de France Télévisions venu l’interroger après l’exploit a bien eu du mal à uniquement le faire parler de performance sportive.

A l’instar d’un Marcos Ceara, l’ancien latéral du PSG devenu pasteur évangélique, ou d’Olivier Giroud, qui n’a jamais caché sa foi chrétienne, Florian Milla est un footballeur qui a su allier sa passion du ballon avec la religion.

Même si sa famille est croyante, Florian Milla s’est tourné seul, tout entier, vers le christianisme avant ses 20 ans, organisant son quotidien comme un véritable disciple. Quand il se lève le matin, il prie avec son épouse et lit la Bible.

La prière du dimanche soir plutôt que la fête

Et que ce soit aux entraînements, dans le bus le conduisant aux infrastructures de l’ASF ou dans les rues de Saint-Etienne, il ne rate jamais une occasion de parler de sa foi chrétienne et de délivrer des messages. Et exploit contre l’OM ou pas, il l’assure : ses préceptes ne l’éloigneront pas de l’humilité et de la déférence envers le Christ.

Ainsi, le dimanche soir suivant l’exploit, après la petite réception à Andrézieux, il s’est éclipsé sans trop tarder avec sa famille pour prier en forme de remerciement pour ce dimanche d’exception, quand d’autres ont fait durer le plaisir jusqu’à une heure avancée de la nuit.

Et il s’est tenu éloigné des nombreux messages reçus sur son téléphone le temps de la soirée pour communier, avant de prendre le temps de répondre à sa façon : « Le lundi matin, il y avait beaucoup de notifications sur mon téléphone. j’ai alors pris le temps de répondre, toujours en parlant de Jésus. Je profite de ces instants-là pour distiller la bonne parole, car si on se fait éliminer par Lyon-Duchère au tour prochain, les gens n’auront pas oublié, mais notre quotidien à nous redeviendra vite normal. »

Source : L’Alsace

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