Compostage humain autorisé

Le 21 juin 2021

Avec 3,6 millions de décès par an en 2037, « soit 1 million de plus qu’en 2015 », les Etats-Unis s’inquiètent de la place disponible dans les cimetières. Et pour la première fois, un état, celui de Washington, a voté une loi pour autoriser le compostage humain. Le gouverneur, Jay Inslee l’a signée le mercredi 22 mai dernier ; elle prendra effet en mai l’année prochaine. Le projet de loi décrit le processus comme une « conversion confinée et accélérée des restes humains en sol ».

La démarche s’inscrit dans une perspective écologique : les 22 000 cimetières américains déversent « annuellement dans le sol 16 millions de litres de produits chimiques, en majorité du formaldéhyde, considéré comme cancérogène, 1,6 million de tonnes de béton, 47 millions de mètres cubes de planches et des dizaines de milliers de tonnes de cuivre, de bronze »… Côté crémation, les émissions de CO2 et de mercure sont tout aussi polluantes, la consommation en énergie serait « l’équivalent d’un trajet en voiture Paris-Marseille ». On compte 1,5 millions d’incinérations par an.

Katrina Spade, PDG de l’entreprise de compostage humain Recompose, explique le processus : « Le corps est recouvert de matériaux naturels, comme de la paille ou des copeaux de bois. L’activité bactérienne conduit à sa décomposition en terre au bout de trois à sept semaines ».

Pour Philip Olson, professeur à Virginia Tech et spécialiste des pratiques funéraires, « la nouveauté c’est de considérer le corps comme un produit écologique, un nutriment, une ressource. On le composte, on le transforme en quelque chose, il est utilisé pour la préservation de la nature. C’est une sorte de résurrection non religieuse ».

Source : Généthique

Etats-Unis : un nouvel Etat légalise le « compost humain »

21 juin 2021
Aux Etats-Unis, l’Oregon est devenu le troisième Etat à légaliser le « compost humain ». La loi a été signée par Kate Brown, gouverneur de l’Oregon, mardi 15 juin. Dès lors, la « décomposition naturelle et biologique » sera autorisée à compter du 1er juillet 2022.

Cette méthode serait « intéressant[e] pour tous ceux d’entre nous qui cherchent de vrais moyens de repenser notre empreinte écologique, même après que nous ne soyons plus en vie », estime la députée Pam Marsh. Car les méthodes classiquement utilisées pour les funérailles ont des « conséquences environnementales » poursuit-elle : risque de contamination des sols et des cours d’eau pour l’enterrement, réchauffement climatique pour l’incinération.

Jodie Buller, membre de la Conservation Burial Alliance avance pour sa part que « l’idée que la terre que l’on devient puisse ensuite être utilisée pour nourrir des plantes fait vraiment du bien aux gens » (cf. L’homme : un vivant comme les autres ?).

Source : Généthique

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