Les Français croient de moins en moins en Dieu

Le 24 septembre 2021

Un peu plus de la moitié (51%) des Français ne croit pas en Dieu, selon un sondage Ifop* pour l’Association des journalistes d’information sur les religions (Ajir) publié jeudi. À la question «Vous, personnellement croyez-vous en Dieu?», 51 % des sondés répondent «non» (contre 44% en 2011 et 2004). Les Français étaient 66% à croire en Dieu en 1947, selon un sondage Ifop de l’époque. Dans le détail, les plus croyants sont chez les 65 ans et plus (58%) puis chez les 18-34 ans (48%).

L’épidémie de Covid-19 les a-t-elle rapprochés d’une pratique religieuse? «Non», disent les interviewés, à 91%. Seuls 9% répondent par l’affirmative. Sondés sur l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris en 2019, 79% répondent que cet événement n’a pas réveillé en eux de «sentiment religieux» ni de «fibre spirituelle». Mais 21% ressentent le contraire. Autre enseignement: les Français parlent de moins en moins de religion en famille: ils sont 38%, contre 58% en novembre 2009. Et seuls 29% en parlent avec leurs amis (49% en 2009). L’étude s’intéresse aussi à leur avis sur le pape François; 41 % pensent qu’il défend «plutôt bien» les valeurs du catholicisme, 44 % qu’il les défend «ni bien ni mal» et 15% «plutôt mal».

Par ailleurs, 68% des Français pensent que les religions «peuvent contribuer à transmettre aux jeunes des repères et des valeurs positives : respect de l’autre, tolérance, générosité, responsabilité». Ils étaient 77% à le penser en 2009. Pour 54% des personnes interrogées, «toutes les religions se valent» (62% en 2007). Pour 47% des Français, «le message et les valeurs du christianisme sont toujours d’actualité». Et pour 47%, «les religions peuvent contribuer positivement aux grands débats de société : bioéthique, moralisation de l’économie, famille» (contre 51% en 2009).

*L’enquête a été menée du 24 au 25 août auprès d’un échantillon de 1.028 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus par questionnaire auto-administré en ligne, selon la méthode des quotas.

Source et article complet : Le Figaro

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