Un sondage paru en 2018, révélait que « près d’un tiers des jeunes ont déjà vu du porno avant 12 ans, plus de 60 % avant 15 ans et 82 % avant 18 ans. Et une telle exposition précoce a des conséquences : plus de la moitié des mineurs avouent avoir été « choqués » la première fois qu’ils ont été confrontés à des contenus pornographiques. En outre, 44 % des adolescents ayant déjà eu des rapports sexuels déclarent avoir essayé de reproduire des pratiques vues dans des films X, et près d’un quart disent être complexés à cause du porno. »
Cette plateforme* vise à améliorer le dialogue et la surveillance des enfants par les parents en les formant, par exemple, à l’installation d’un contrôle parental sur les programmes à contenus pornographiques et en leur proposant des possibilités de dialogues sur ces sujets.
En 2017 une étude de l’Ifop commandée par l’Open (Observatoire de la Parentalité et de l’Education Numérique) alertait déjà les pouvoirs publics de l’impact de la pornographie sur les mineurs.
Aujourd’hui, la possibilité de détourner l’interdiction d’accès aux sites pornographiques aux mineurs est minimale. Un simple clic est exigé. Le CSA a été saisi en novembre par trois associations pour contrôler trois variants des sites les plus importants en matière de pornographie et devrait donner un avis dans le mois qui vient. La loi permet aujourd’hui à cette instance audiovisuelle de bloquer ces sites.
Si cette plateforme a le mérite de sensibiliser contre les dangers et les conséquences nocives de la pornographie sur les jeunes, l’addiction et les violences induites chez les adultes devraient être également prises en compte dans une politique globale.
Source : Alliance Vita
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