Le 14 juin, le Président de la République a promis de retrouver pleinement la France. Sa première priorité : « reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et solidaire ». Sa première volonté : « bâtir un modèle économique durable, plus fort » et pour ce faire : « des investissements nouveaux dans l’hôpital et la médecine de ville ». Mais ces promesses sont décidément vite oubliées ! Et voilà inscrits en urgence au programme des travaux parlementaires, d’autres priorités : un projet de loi de bioéthique avec des ambitions transhumanistes, Les débats du « monde d’avant » reprennent le dessus alors que nous attendions des préoccupations altruistes. Les manipulations génétiques priment sur les engagements écologiques et une majorité de députés s’apprêtent à soutenir une rupture d’égalité pour des enfants qu’on veut faire naître sans père, alors que leur génération « portera notre dette écologique et budgétaire ».
Le CPDH constate un incroyable écart entre les préoccupations légitimes des Français, leurs attentes si vite oubliées, et les « priorités bioéthiques » que se donne le gouvernement : à qui profite l’urgence ? Lorsqu’il est question de l’avenir de l’être humain, du respect de sa dignité, il est indécent de vouloir se précipiter. C’est indécent d’envisager des PMA « sans père » ou des « Procréations Médicalement Assistées post-mortem » permettant à une femme de poursuivre après le décès de son conjoint un « projet parental » déjà engagé» (amendement heureusement repoussé). C’est une décision dangereuse que de vouloir augmenter les possibilités de sélection des êtres humains. C’est une vision sociale mercantile, centrée sur le profit, et déshumanisante que d’envisager la production de gamètes artificiels ou encore d’embryons d’animaux dans lesquels seront introduites des cellules humaines. C’est prendre un risque inconsidéré en permettant que le régime encadrant la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines (CSEH) passe d’un régime de demande d’autorisation à celui de simple déclaration. « Le monde d’après », promis par le Président de la République, ne devrait-il pas perdre en humanité mais en gagner ?
Le CPDH appelle les citoyens à prendre la mesure de l’avenir qui se décide dans la torpeur de l’été et à écrire aux députés afin de faire connaître leurs priorités, pour un monde dans lequel nous espérons moins d’inhumanité.
Communiqué du CPDH
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NDLR de Évangéliques du Bas-Rhin
Il est encore temps de se manifester auprès des députés !
Sur le site https://www.deputespourtous.fr/, vous trouverez la liste de tous les députés français et le vote qui a été le leur lors de la première lecture du projet de loi.
En cliquant sur le/la député(e) de votre choix, vous trouverez leurs coordonnées postales et email.
Vu les délais, il vaut mieux leur écrire par e-mail (en bas de sa fiche) en n’oubliant pas d’indiquer votre nom et vos coordonnées.
NB. Les modèles de lettre proposés ne sont pas cautionnées par Évangéliques du Bas-Rhin.
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Les députés à encourager tout particulièrement. Ils sont dans tous les débats avec verve et bon sens.
(Quelques mots d’encouragement suffisent) :
Le tout assaisonné de prière !