Extension du remboursement de la PMA. Le marché reprend ses droits

Le 18 juin 2020

Le ministre de la santé, Olivier Véran, a annoncé le 10 juin que la procréation médicalement assistée (PMA) serait « remboursée par la Sécurité sociale aux femmes qui auraient dépassé l’âge limite de prise en charge, fixé à 43 ans, en raison de l’arrêt de leur parcours pendant le confinement ». Une annonce faite « au cours d’une audition par la commission des Affaires sociales du Sénat », « en réponse à la sénatrice PS de Loire-Atlantique Michelle Meunier ».

« Je vous réponds sans avoir d’arbitrage ou sans en avoir discuté autour de moi, mais au moins ça aura valeur de décision ministérielle », a-t-il indiqué, précisant que cette disposition ne concernerait que « les familles bénéficiant d’un parcours de PMA en France ».

« Concernant les familles engagées dans un parcours de PMA à l’étranger, « je n’ai pas de solution, hélas, à proposer », a regretté le ministre, puisqu' »on n’est pas dans une situation légale à l’heure où je vous parle » « tant que nous n’avons pas voté la loi de bioéthique, raison pour laquelle il faut voter la loi bioéthique ».

Voté en première lecture au Sénat en février (cf. Projet de loi bioéthique : les sénateurs votent en 1ère lecture un texte remanié), l’examen en deuxième lecture aura lieu « « aussitôt que les conditions sanitaires » permettront de « réunir un maximum de parlementaires » en séance », a assuré Olivier Véran lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale mardi. « Si possible en juillet et sinon en septembre ».

Pour aller plus loin :

Source : Généthique

En renseignant votre adresse email, vous consentez à notre politique de confidentialité. Aucune information commerciale ne vous sera envoyée.
Si le formulaire ne s’affiche pas, merci de désactiver votre bloqueur de pub.

Revue de presse

Faut-il tenir compte du changement climatique dans la décision d’avoir ou non des enfants ?

Faut-il tenir compte du changement climatique dans la décision d’avoir ou non des enfants ?

La décision d’avoir ou non des enfants nous oblige à faire le point sur nos finances, notre situation de vie, nos projets de carrière, etc. Et depuis quelques années, une autre question se pose, alimentée par la crise climatique qui se profile: quel est l’impact des enfants sur la planète?

Revue de presse

L’objection de conscience sur la sellette

La suppression de l'objection de conscience est la conséquence logique du manque de soubassement moral commun à notre société. Les seules valeurs communes qui ont encore cours dans notre société libérale et individualiste sont l’autonomie et la liberté individuelle comprise comme une liberté factuelle