Jeune, jolie, intelligente, elle souffre de troubles psychologiques et demande l’euthanasie

Le 21 octobre 2019

Kelly, jeune fille belge de 23 ans souffrant de troubles psychologiques, est déterminée à mourir. Or « la Belgique est l’un des trois pays au monde qui permettent une telle euthanasie, en ne faisant aucune distinction entre souffrance physique ou psychologique ‘insupportable’. Les deux autres pays étant la Hollande et le Luxembourg ». Pourtant, « même en Belgique, qui est devenue il y a 17 ans le deuxième pays au monde à autoriser l’euthanasie et le premier à la légaliser pour les enfants, les cas psychiatriques restent controversés, en particulier lorsqu’il s’agit de patients aussi jeunes que Kelly ».

L’année dernière, les euthanasies ont représenté « 2 357 décès, soit dix fois plus que la première année de sa légalisation. La plupart impliquait des personnes âgées ». Les euthanasies pour raison psychiatrique ne sont pas rares : « elles représentent 3% des 17 000 personnes tuées depuis que la loi a été modifiée ». Mais « de nombreux psychiatres et la plupart des Belges y sont opposés ». En cause ? « Un diagnostic subjectif » et pour les patients jeunes, la possibilité que leur état s’améliore avec le temps, une thérapie et un traitement médicamenteux.

A l’heure où le Royaume-Uni fait face « à une pression croissante de certains patients et hommes politiques pour autoriser l’aide médicale à mourir », le cas de Kelly rappelle la complexité de ce sujet. Et justifie les craintes des opposants qui « soutiennent que la légalisation est une pente glissante ».

En renseignant votre adresse email, vous consentez à notre politique de confidentialité. Aucune information commerciale ne vous sera envoyée.
Si le formulaire ne s’affiche pas, merci de désactiver votre bloqueur de pub.

Revue de presse

Faut-il tenir compte du changement climatique dans la décision d’avoir ou non des enfants ?

Faut-il tenir compte du changement climatique dans la décision d’avoir ou non des enfants ?

La décision d’avoir ou non des enfants nous oblige à faire le point sur nos finances, notre situation de vie, nos projets de carrière, etc. Et depuis quelques années, une autre question se pose, alimentée par la crise climatique qui se profile: quel est l’impact des enfants sur la planète?

Revue de presse

L’objection de conscience sur la sellette

La suppression de l'objection de conscience est la conséquence logique du manque de soubassement moral commun à notre société. Les seules valeurs communes qui ont encore cours dans notre société libérale et individualiste sont l’autonomie et la liberté individuelle comprise comme une liberté factuelle