PMA pour toutes : des pères de famille entrent en résistance

Le 3 juillet 2019

Alors qu’un premier projet de révision de la loi de bioéthique vient d’être rendu public, il fait état d’une possible ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules. Ce que remet en cause ce texte : « ce n’est ni plus ni moins, la filiation » où l’homme disparait, « grand absent de la procréation ». Ce qui ne manque pas d’inquiéter car « c’est admettre l’idée que l’homme est réduit à un donneur de gamètes. (…) les hommes n’ont plus leur place comme pères de l’enfant ».

Face à ce constat, un « appel des pères » a été lancé le 18 juin dernier, inspiré des « sentinelles » qui, lors des manifestations contre la loi Taubira, se tenaient debout devant le Palais de Justice de Paris. Ils veulent lutter contre « une forme d’occupation (…) idéologique qui donne le sentiment (…) que nous n’avons pas le droit de lutter » expliquent-ils. « Notre souhait est aussi de manifester ce qu’est la vraie virilité : aujourd’hui, on est dans un monde où la masculinité fait peur et où le père de famille est parfois vu comme quelqu’un de potentiellement violent. Or nous sommes persuadés que le fond de la virilité est le mélange de la force et de la bonté. En se levant, en étant silencieux et résolument pacifiques, nous manifestons l’idée que l’homme est d’abord censé être au service, notamment des femmes et des plus petits ».

Ils invitent à une mobilisation chaque dimanche soir entre 21h et 22h dans les villes devant l’Hôtel de ville*. Une présence déjà effective à Toulouse, Nantes et Compiègne pour réaffirmer leur « place irremplaçable auprès des enfants ».

Source : Généthique
Famille Chrétienne, Thomas Belleil (27/06/2019) – PMA pour toutes : des pères de famille entrent en résistance
*Pour plus d’informations, un groupe Facebook a été créé.

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L’appel des pères

Le gouvernement français s’apprête à proposer cet été de faire entrer dans le Droit la possibilité de concevoir un enfant privé de père.

Un préjudice tragique fait aux plus petits d’entre les Français, une honte pour la France, patrie des Droits de l’Homme.

Une profonde capitulation de la raison, et un asservissement de l’homme, fruit d’un désir de toute puissance.

Face à cela, beaucoup de Français n’acceptent pas ce projet du gouvernement. Ils le refusent au nom de l’honneur, du bon sens, et de l’intérêt supérieur de l’enfant.

  • De l’honneur, car quelle sera notre fierté, au regard de l’Histoire, d’avoir trahi ce qui fait la particularité de la France : être, dans le concert des nations, le pays qui entend défendre les droits des plus petits ?
  • Du bon sens, car, qui peut honnêtement nier qu’être délibérément privé d’un père, de son regard, de sa présence, est l’une des plus grandes souffrances que l’on puisse vivre ?
  • D’intérêt supérieur de l’enfant, car, aussi compréhensible et respectable que soit le désir de deux femmes qui s’aiment d’avoir un enfant, le droit fondamental de ce dernier n’est-il pas de connaître ses parents et d’être élevé par eux, comme le rappelle la Convention internationale des droits de l’enfant ?

Aussi, à tous les pères qui considèrent, en conscience, que ce projet est injuste, qui ne peuvent se résoudre à cet abandon, nous les invitons, nous, simples pères de famille, à une révolte forte mais résolument non-violente.

Nous les invitons et exhortons à se tenir, à compter de ce jour et aussi souvent qu’ils le peuvent, debout en silence devant les lieux symboliques de la République française ; particulièrement le dimanche entre 21h et 22h devant la mairie de leur ville ou village.

Nous invitons les hommes qui veulent qu’aucun de leurs enfants ne soit privé de ce droit fondamental à se joindre à nous.

Vive la France libre, respectueuse des droits des plus petits de ses citoyens.

Des pères de famille, le 18 juin 2019

Thomas Belleil

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