La cérémonie de passage de témoin a eu lieu le 4 juin lors de l’assemblée plénière de l’organisation faîtière des évangéliques de France. Arnaud Schaumasse, chef du bureau central des cultes au Ministère de l’Intérieur était présent ainsi que de nombreux responsables d’unions d’Églises évangéliques en France, des représentants de l’Eglise catholique, de la Fédération protestante de France (FPF), de la Cause, de l’Institut Biblique de Nogent (IBN) dont Etienne Lhermenault est directeur, de l’Alliance Biblique française, de la Société biblique de Geneve et des Parcours Alpha.
Le désormais ex-président a décrit trois défis auxquels le CNEF et les évangéliques doivent faire face dans les prochaines années : « une prédiction fidèle à la Croix, qui demande de répondre au défi de la formation et de la vocation », une évangélisation avec compassion « qui évite le double écueil d’une grâce à bon marché et d’un légalisme mortifère » et le « défi d’une présence dans la cité qui privilégie une voix prophétique plutôt que l’illusion d’une société chrétienne ».
Christian Blanc a exprimé sa reconnaissance pour « l’investissement de qualité » d’Etienne Lhermenault à la tête du CNEF et a salué le soutien précieux de Brigitte, l’épouse du pasteur baptiste, dans ces fonctions. Le nouveau président du CNEF a déclaré vouloir « maintenir le cap » de son prédécesseur, et entend mener le CNEF à la manière d’un « berger ariégeois qui se positionne pour avoir une vue d’ensemble du troupeau ».
Il s’agit de la première passation de pouvoir pour le CNEF crée en 2010 et qui représente environ 70% des Eglises évangéliques en France.
.
Sur le même thème :
- Le CNEF vigilant sur la modification de la loi de 1905
- Le CNEF défend la liberté religieuse lors de son audition à l’Observatoire de la laïcité
- Le président du CNEF devant l’Assemblée des évêques réunie à Lourdes