A 61 ans, une américaine donne naissance à sa petite-fille

Le 2 avril 2019

La petite Uma Louise est née de Cécile ; elle est issue de la fécondation d’un ovocyte fourni par la sœur d’Elliot, l’époux de Matthiew, et des gamètes de ce dernier. Le couple a refusé de faire appel à des inconnus : « Pour nous, le fait de pouvoir contrôler ce qu’il se passait était important. On a pu vivre cette grossesse à notre manière », a expliqué le père biologique.

Porter l’enfant de son fils ? « Il n’y a eu aucun moment d’hésitation. C’était un instinct naturel  », a déclaré Cecile Eledge à KETV-News. Malgré son âge et après une série d’examens, les médecins du centre de l’Université du Nebraska ont donné leur accord. Cette gestation pour autrui (GPA) aura couté 40 000 dollars, soit 35 700 euros. « Ça n’aurait pas pu être moins cher », a estimé Matthew.

D’un point de vue juridique, la filiation de l’enfant reste problématique. Au Nebraska, le père est le donneur de sperme et la mère, celle qui porte la grossesse. Matthieu et sa mère doivent être ainsi considérés comme père et mère, ce qui équivaut à une relation incestueuse. «Cela semble vraiment effrayant pour nous », a avoué Matthew. Il envisagerait que son nom et celui d’Elliot apparaissent en tant que Parent 1 et Parent 2. Et pour se rapprocher de la réalité biologique, Léa, la donneuse d’ovocyte, pourrait être ajoutée en tant que Parent 3 et Cécile en tant que Parent 4. Mais avoir quatre parents légaux est aussi effrayant. D’autant que si cet aménagement peut convenir au couple, qu’en sera-t-il pour l’enfant ?

Pour aller plus loin :
GPA : « On ne peut pas remplacer une souffrance d’adulte par une souffrance d’enfant » 
Le « parent biologique », un pas de plus vers l’artificialisation de la filiation

Source : Généthique

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