La Haute Cour de Justice israélienne vient de refuser à une femme l’utilisation du sperme de ce donneur prolifique. En effet, la loi israélienne exige l’anonymat du donneur, sauf dans le cas particulier où les gamètes sont issus des deux parents qui vont, ensemble, élever l’enfant. Pour contourner la loi, Ari Nagel, le donneur, a accepté de signer tous les documents prouvant son intention de coparentalité, une intention contestée par le Ministère de la Santé. Dans son jugement du 13 février dernier, le tribunal a déclaré éprouver «une vive inquiétude au sujet de la capacité du demandeur à servir de père à plus de 38 enfants, à la fois sur le plan financier et vis-à-vis du rôle de père dans une famille ».
Six autres femmes ont aussi obtenu des échantillons du sperme d’Ari Nagel, stockés en Israël, elles sont en attente de FIV. « Compte tenu du nombre de femmes que M. Nagel a imprégnées de son sperme … nous estimons que la prétention d’intention d’exercer une véritable co-parentalité avec M. Nagel n’est ni sincère ni raisonnable », déclaré le Ministère de la Santé à l’une d’entre elles.
Ari Nagel est actuellement poursuivi en justice par cinq femmes américaines différentes, réclamant toutes les cinq une pension alimentaire, ce qui ne semble pas décourager le donneur de sperme en série.
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