Victime d’une fausse couche, une jeune femme est invitée à mettre son bébé « à la poubelle »

Le 11 janvier 2019

Malgré un dossier rempli d’alertes du même type depuis un mois, une jeune femme, dont la fausse couche est imminente, attend plus de trois heures avant d’être prise en charge aux urgences du CHU de Minjoz[1]. L’échographie montre « que son foetus a cessé de vivre ». Aucune autre information ne lui est fournie ni sur les causes, ni sur ses pertes abondantes de sang.

Elle ressort avec une ordonnance d’antidouleur. « Le personnel m’a précisé que je pouvais rentrer chez moi et que le fœtus sortirait tout seul petit à petit », explique la jeune femme qui expulsera seule le bébé dans sa baignoire : « J’ai recueilli mon bébé dans les mains. Il mesurait environ 7 cm et était entier, formé ».

Affolé, son compagnon appelle les urgences gynéco-obstétricales pour savoir que faire. Il doit insister pour être écouté et demande « s’ils peuvent revenir pour surveiller l’état de sa compagne et prendre le fœtus », mais, la personne au bout du fil lui répond « que l’hôpital n’en ferait rien et que nous n’avions qu’à le mettre à la poubelle ! », explique-t-il.

Le couple sera finalement pris en charge en urgence par leur médecin généraliste, spécialisé en suivi de la grossesse.


[1] Un des établissements dépendant du CHRU de Besançon.

Source : Généthique

En renseignant votre adresse email, vous consentez à notre politique de confidentialité. Aucune information commerciale ne vous sera envoyée.
Si le formulaire ne s’affiche pas, merci de désactiver votre bloqueur de pub.

Revue de presse

Faut-il tenir compte du changement climatique dans la décision d’avoir ou non des enfants ?

Faut-il tenir compte du changement climatique dans la décision d’avoir ou non des enfants ?

La décision d’avoir ou non des enfants nous oblige à faire le point sur nos finances, notre situation de vie, nos projets de carrière, etc. Et depuis quelques années, une autre question se pose, alimentée par la crise climatique qui se profile: quel est l’impact des enfants sur la planète?

Revue de presse

L’objection de conscience sur la sellette

La suppression de l'objection de conscience est la conséquence logique du manque de soubassement moral commun à notre société. Les seules valeurs communes qui ont encore cours dans notre société libérale et individualiste sont l’autonomie et la liberté individuelle comprise comme une liberté factuelle