Au Canada, à l’occasion de la semaine de la trisomie 21 qui a eu lieu du 1er au 7 novembre, la Canadian Down Syndrome Society (CDSS) a lancé une campagne de communication pour demander de faire entrer la trisomie 21 en haut de la liste des espèces menacées, au même titre que l’ours par exemple, et demande à bénéficier comme tel des mêmes fonds, de la même protection, de la même intervention du gouvernement et de la même prise de conscience du public que ces espèces.
Dylan Harman est un acteur, il est porteur de trisomie 21, il considère que cette campagne concerne son existence dans la vie. Pour lui, « tout le monde a un objectif ».
Laura LaChance, présidente du conseil de la CDSS, estime que les personnes porteuses de trisomie 21 font face à des défis uniques et qu’elles ont besoin de plus de soutien que ce qu’elles obtiennent à ce jour. D’autant qu’avec 30% de personnes nées avec une trisomie 21 de moins qu’escomptées dans certains pays comme les Etats-Unis, le taux se rapprochant de zéro dans d’autres qui pratiquent le dépistage génétique, des services comme l’éducation, le financement, le soutien au logement font défaut : au fur et à mesure que la population diminue, les soutiens déjà difficiles à obtenir le deviennent de plus en plus.
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