Le 10 juin a été promu « Journée de prière mondiale contre la famine » par l’Alliance évangélique mondiale, le Conseil œcuménique des Eglises et la Conférence des Eglises de toute l’Afrique, ainsi que les ONG humanitaires et réseaux liés aux Eglises.
Ce mouvement mondiale de prière a pour objectif non seulement de promouvoir la prière pour mettre fin à la famine, mais aussi la réflexion et l’échanges d’informations. Il s’agit par exemple de faire prendre conscience de l’impact de la famine sur les enfants les plus vulnérables et sur les familles et d’aider à en traiter les causes. Mais également de connecter les Eglises et les organisations humanitaires chrétiennes afin d’apporter un soulagement immédiat et un changement positif à long terme pour que les victimes de la famine aient un avenir digne et paisible.
Alors qu’en 2017, 120 organisations avaient fait la promotion de la Journée mondiale de prière, les initiateurs espèrent que cette année encore, beaucoup répondront à cet appel.
En effet, après des années de progrès dans la réduction de la famine dans la monde, les chiffres repartent à la hausse. « La famine, la sécheresse et les conflits armés rendent des millions de nos frères et sœurs affamés, sans abri et vulnérables aux conflits, à la violence et aux abus », détaille le communiqué de presse de l’Alliance évangélique mondiale daté du 2 mai. Vingt millions de personnes vivent au bord de la famine au Yémen, en Somalie, au Soudan du Sud et au Nigéria.