Le NHS [1] distribue l’implant contraceptif dans les écoles « comme des Smarties ». En 2015-2016 et 2016-2017, 10 593 filles de moins de 16 ans (ayant un numéro de NHS) ont reçu un implant contraceptif (efficace 3 ans), dont 39 filles de 12 ans et moins. Ces chiffres ne prennent pas en compte les filles n’ayant pas encore de numéro NHS (sans médecin traitant), et sous-estiment probablement beaucoup la réalité.
Les dispositifs sont implantés sur le haut du bras et produisent un flux régulier d’hormone, la progestérone. Ils sont efficaces jusque pendant trois ans et, selon les responsables de la santé, jouent un « rôle crucial » dans la réduction du taux de grossesses chez les adolescentes au Royaume-Uni.
Ces actions peuvent être considérées comme des invitations pour ces jeunes filles à avoir des relations sexuelles, illégales tant qu’elles ont moins de 16 ans. « Le gouvernement doit prendre conscience du fait qu’une attitude désinvolte vis-à-vis du sexe des mineurs expose les enfants et les jeunes au risque d’exploitation sexuelle ».
Les parents ne sont pas informés
Le respect de la confidentialité des patients impose en outre que les parents ne soient pas informés. Sir Roger Gale, député conservateur de North Thanet dans le Kent, où les implants sont offerts dans les écoles, a déclaré : « Mon objection fondamentale est que cela se fait dans les écoles sans le consentement des parents. Nous devons nous rappeler que l’enfant a des relations sexuelles avec des mineurs et que c’est contre la loi. Je crois très fermement qu’il existe une chose appelée la responsabilité parentale et que les parents ont le droit et le devoir de savoir ce qui est fait pour leurs enfants ».
L’opération a coûté environ un million de Livres en deux ans.
Le nombre de jeunes filles qui ont reçu un implant a plus que triplé en dix ans : 4 676 filles de moins de 16 ans en 2016-2017 contre seulement 1 400 en 2006-2007.
Les risques d’effets secondaires sont pourtant nombreux : des sautes d’humeur, saignements constants, maux de tête et prise de poids. Dans de rares cas, les implants ont migré dans les vaisseaux sanguins et se sont retrouvés dans les poumons ou les veines.
[1] National Health Service.