Les résultats d’un sondage IFOP réalisé à la demande d’Alliance Vita [1] sur « Les Français et les directives anticipées » font apparaître que seuls 14 % d’entre eux ont pensé à rédiger leurs directives anticipées.
Les directives anticipées ont une « très faible notoriété » au sein de la population française. L’IFOP évoque le caractère « très sensible » de cette pratique qui consiste à « exprimer par écrit et à l’avance ses volontés sur les traitements médicaux que l’on souhaite ou non subir après un grave accident ou à l’occasion d’une maladie grave qui ne nous permettrait plus de communiquer ».
Une pratique « marginale » car, parmi les 14% déclarant les avoir écrites, « coexistent des personnes ayant effectivement rédigé un tel texte et d’autres l’ayant sérieusement envisagé sans être pour autant passé à l’acte ».
42 % des personnes interrogées disent « ignorer leur existence », 16% connaissent « cette possibilité », mais ne veulent pas « penser à sa fin de vie », 13% estiment que cette pratique « n’est pas légitime », et 8% voudraient « le faire mais trouve l’opération compliquée ».
Beaucoup jugent « difficile de se projeter » dans une « décision ferme » concernant leur mort, refusant de l’ « imaginer ». Une tendance qui s’observe particulièrement chez les 65 ans et plus : 21% contre 13% (pour l’ensemble des Français) trouvent cette pratique « illégitime ».
[1] Alliance Vita a lancé une opération de sensibilisation sur la question de la fin de vie dans cent villes françaises sur le thème : « Anticipons avant de mourir ».
Source : Généthique
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