Aujourd’hui pratiquée pour des personnes « victimes de souffrances physiques ou morales jugées insurmontables par le corps médical », l’euthanasie serait alors proposée aux personnes « qui ont objectivement décidé qu’il était temps de mettre fin à leur existence ».
« On parle ici de personnes qui ont décidé, à un certain âge, qu’elles avaient fait ce qu’elles devaient faire dans leur vie, et qui estiment qu’elles ne veulent pas aller plus loin » développe Jean-Jacques De Gucht. Des personnes « en parfaite santé physique et morale ». Ou encore des personnes « dont la fatigue de vivre est une conséquence d’une somme de petites pathologies ».
Jacqueline Herremans, présidente de l’association pour le droit de mourir dans la dignité, rejette cette proposition mais souhaiterait pour sa part appliquer la loi actuelle aux personnes souffrant de ces « petites pathologies ».