Un peu plus d’une semaine après l’adoption par l’Unesco d’une résolution sur Jérusalem-Est qui a provoqué l’ire du gouvernement israélien, car considérée comme niant le lien millénaire du peuple juif à la ville de Jérusalem, un nouveau texte hostile à l’égard de l’État hébreu a été voté ce mercredi par le Comité du patrimoine mondial de l’institution onusienne ce mercredi. Et ce, à l’inverse de la position de la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, sur le sujet. Position rendue publique dans une déclaration datée du 14 octobre.
La nouvelle résolution, qui fait également référence à tous les lieux sacrés de la Vieille ville de Jérusalem par leurs seuls noms arabes, ordonne le maintien du site sur la liste du patrimoine mondial en péril et tance Israël pour son refus continu de permettre aux experts de l’institution d’accéder aux lieux en question.
En réaction, le gouvernement israélien a dévoilé son intention de rappeler son ambassadeur à l’Unesco pour consultations, une semaine après avoir déjà suspendu sa coopération avec.
« Une autre résolution absurde contre l’Etat d’Israël »
« Vous venez d’adopter encore une autre résolution absurde contre l’État d’Israël, contre le peuple juif, contre la vérité historique, et qui est en contradiction totale et complète avec ses valeurs, que cette organisation désintégrée est censée défendre », a protesté peu après le vote l’ambassadeur israélien Carmel Shama-Hacohen.
Le vote des 21 pays membres du comité, qui se réunit une fois par an, s’est déroulé à bulletin secret, et le texte a récolté 10 voix pour, 2 contre et 8 abstentions. Il intervient un plus d’une semaine après l’adoption d’une résolution présentée par des pays arabes au nom de la protection du patrimoine culturel palestinien. Les Palestiniens s’étaient réjouis de ce vote, affirmant que « la résolution rappelle qu’Israël est une puissance occupante à Jérusalem-Est et lui demande d’arrêter ses abus ».
La colère des Israéliens porte notamment sur des dispositions concernant l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, troisième lieu saint de l’islam et site le plus sacré pour les juifs qui le révèrent comme le Mont du Temple.
Les Israéliens estiment que ces résolutions privilégient les termes arabes pour désigner les lieux sacrés de la Vieille ville, niant le lien millénaire des Juifs à leurs lieux saints.
Source : France 24
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Voir et écouter le discours de l’ambassadeur d’Israël suite à la décision de l’Unesco