Le 16 juillet 2016, la branche militaire du Hamas, les Brigades Izz Al-Din Al-Qassam, a ouvert ses « colonies de vacances » « Pionniers de la Libération » à Gaza. Cette année, elles sont dédiées à l’Intifada Al-Quds (Intifada de Jérusalem), nom donné par les Palestiniens à la vague d’attentats contre les Israéliens, notamment à Jérusalem, au cours des derniers mois. Les camps d’été ont duré deux semaines et ont accueilli quelque 30 000 enfants et adolescents.
Les activités incluaient l’entraînement au maniement des armes à feu et autres activités militaires, des exercices de défense civile et des cours de religion et d’héritage militaire. Selon des représentants officiels d’Izz Al-Din Al-Qassam, « l’objectif des colonies est d’attiser la flamme du djihad parmi la génération de la libération, d’inculquer les valeurs islamiques et de préparer l’armée de la victoire pour libérer la Palestine ».
Les activités de la colonie ont été retransmises sur des comptes spéciaux des réseaux sociaux et sous des hashtags spécifiques, tels que #Pioneers-of-Liberation. Ces comptes ont diffusé de nombreux posts et photos. Les visages des organisateurs et des conseillers, tous des combattants d’Al-Qassam, sont souvent brouillés pour empêcher toute identification.
Les colonies, nommées d’après des terroristes et des attaques au couteau, incluaient un entraînement au maniement du couteau
Les noms des colonies reflétaient le thème de « l’Intifada Al-Quds » : un camp était dénommé le « Camp des couteaux », les attaques au poignard ayant été une caractéristique dominante de la vague actuelle d’attentats ; un autre était nommé les « Soldats d’Al-Quds » et un troisième portait le nom de Baha Aliyan, terroriste ayant participé à un attentat combiné au couteau et à l’arme à feu contre un bus de Jérusalem le 13 octobre 2015, qui a fait trois morts et 9 blessés.
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Ndlr. Le phénomène n’est pas nouveau. On retrouve la même situation dans les écoles, y compris maternelles, dans le silence assourdissant des médias et des associations de droits de l’homme, toujours prompts par ailleurs à dénoncer Israël.
Le scandale du rôle que joueraient des organisations chrétiennes comme World Vision dans le financement du Hamas prend d’autant plus un relief particulier. Mais pas seulement. L’ONU et l’Europe financent également généreusement la bande de Gaza contrôlée par le Hamas qui est pourtant sur la liste officielle des mouvements terroristes.