Un mandat pour lutter contre la corruption: le néophyte en politique l’a emporté face aux élites politiques. L’animateur de télévision et humoriste Jimmy Morales, un chrétien évangélique, a remporté avec 67% des voix très nettement le second tour des élections présidentielles du Guatemala, le 26 octobre dernier. Les Guatémaltèques ont surtout éconduit l’élite politique corrompue, représentée par l’ancienne première dame Sandra Torres.
«J’accepte ce mandat pour lutter contre la corruption qui nous consume tous. Que Dieu vous bénisse!», a-t-il déclaré à l’annonce des résultats.
Ses détracteurs se sont montrés inquiets, tout au long de la campagne du second tour des présidentielles, insistant sur son manque d’expérience politique et l’absence d’une équipe pour l’aider à déployer son programme. Jimmy Morales a reconnu qu’il n’avait pas de baguette magique pour solutionner les problèmes du pays: «J’ai en revanche un coeur pour notre pays et je prends l’engagement de ne pas me laisser corrompre» a déclaré celui qui a fait campagne avec le slogan «Ni corrompu, ni voleur».
Source : Evangeliques.Info
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