L’humoriste et animateur de télévision Jimmy Morales est sorti en tête du premier tour des élections présidentielles du 6 septembre au Guatemala. Le candidat, qui a grandi dans une famille baptiste et qui a multiplié les allusions à Jésus, « maître des Maîtres » durant sa campagne, a recueilli quelque 26% des voix. Il sera opposé à l’homme d’affaires conservateur Manuel Baldizon, crédité de 17,6% des suffrages.
Sans expérience politique, Jimmy Morales incarne l’espoir d’une politique hors du système corrompu actuel. Il a d’ailleurs fait campagne avec le slogan « ni corrompu ni voleur ».
Dans ce pays où les évangéliques représentent 40% de la population, il n’hésite pas à se présenter comme un homme de foi, partisan du travail acharné, de bonnes valeurs et intéressés par le développement de son pays. Evangélique pratiquant, il a cependant indiqué qu’il était respectueux des autres formes de croyances.