Une délégation des responsables religieux ont rencontré le président Hollande le 1er juillet. Ils se sont rendus à l’Elysée avec un document rappelant que la crise climatique est un défi spirituel et moral : « C’est d’abord notre rapport à la création comprise comme don de Dieu et à la nature qui est en jeu », ont-ils rappelé dans la déclaration remise au Chef de l’Etat français.
Trois engagements demandés
Dans la perspective de la conférence de Paris sur le climat, qui aura lieu en fin d’année, ils appellent la présidence française à défendre un accord international articulé autour de trois engagements. Le premier, une sortie de l’ère des énergies fossiles «à temps » pour réduire l’émission des gaz à effets de serre. Le second, une protection des populations les plus vulnérables face à la crise climatique. Enfin, l’encouragement du développement écologique responsable et la lutte contre la pauvreté par un transfert de compétence.
Un engagement pris
Mais les responsables religieux s’engagent eux aussi à contribuer à la résolution de la crise. Ils promettent d’oeuvrer à la prise de conscience de la gravité de la crise et à l’enseignement, « à partir de nos textes fondateurs et de nos traditions respectives, l’exigence de prise de conscience, d’éveil et de responsabilité de l’être humain au sein de la nature et de la création.»