J’étais en formation biblique en Australie. Et durant trois heures, cette vision forte s’est imposée à moi: j’ai vu des croyants de tous les peuples attendre avec excitation et fébrilité le lever de ce jour de Pâques. A la lueur du jour, ils ont laissé éclater leur joie et ont célébré le 2000ème anniversaire de la résurrection du Christ.
Ici, les chrétiens se réuniront dans un stade, là dans les rues, ailleurs encore en petits groupes. La forme n’est pas essentielle. L’important, c’est que cette célébration soit visible par le grand public et dans le monde entier.
Si l’on pense aux Jeux Olympiques, il faut douze ans entre le moment de la candidature et leur déroulement. Noé a eu besoin d’un siècle pour la construction de l’arche. Il faut beaucoup de temps pour organiser un événement à l’échelle planétaire, surtout lorsqu’il s’agit de coordonner des chrétiens et des Eglises si diverses.
Pour Jesus Celebration, les préparatifs sont d’un autre ordre. Ces sept dernières années ont été consacrées à la définition des termes et aux recherches quant à la date de l’événement. 2030 ou 2033: le choix de la date, qui relève en partie de l’interprétation humaine, a ainsi été précisé récemment. Et n’oublions pas que nous visons une mobilisation dans 2000 villes autour du globe avec plus d’un demi-milliard de participants.Pourquoi, justement, avoir choisi 2033 plutôt que 2030, qui ferait écho au calendrier occidental connu de tous?
A ce jour, nous ne disposons pas de preuve évidente pour affirmer que la résurrection s’est produite en 27, 30 ou 33. Mais nous ne voulons pas lancer un grand débat. Si nous avons finalement opté pour 2033, c’est parce que c’était l’année qui met le plus grand nombre de chrétiens d’accord.
Reste à présent à savoir à quelle date on célébrera précisément l’événement. (…)