L’Église presbytérienne des États-Unis, forte de 1,76 million de membres, a modifié mardi 17 mars sa définition dumariage, qui n’est pas pour eux un sacrement : sa nouvelle constitution, votée désormais par plus de la moitié de ses 171 instances régionales, le considère désormais comme un« engagement unique entre deux personnes, traditionnellement un homme et une femme ».
Cette Église, qui avait autorisé ses pasteurs à « marier » des couples homosexuels dans les États où cela est légal, devient ainsi la plus importante dénomination protestante américaine à célébrer des « mariages » homosexuels même si d’autres Églises – l’Église évangélique luthérienne d’Amérique (3,5 millions de membres) et l’Église unie du Christ (1 million) – bénissent déjà des unions homosexuelles.
À l’inverse, les plus importantes communautés – et souvent les plus dynamiques démographiquement – comme les baptistes, les pentecôtistes, les méthodistes et la majeure partie des évangéliques rejettent fermement toute célébration d’unions homosexuelles. De même, l’Église réformée en Amérique a entamé un processus pour définir le mariage comme l’union« d’un homme et d’une femme ».
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