A Strasbourg, Manuel Valls défend sa vision de l’islam de France et d’une laïcité d' »apaisement »

Le 11 mars 2015

Dans la vaste salle de prières de la grande mosquée de la capitale alsacienne, qu’il avait inaugurée en 2012 lorsqu’il était ministre de l’intérieur, puis à l’université en pointe dans les diplômes consacrés à la laïcité et l’islamologie, le premier ministre a détaillé l’esprit de la grande concertation qu’a lancé son gouvernement la semaine dernière autour de l’islam en France. Il veut s’attaquer au « défi » de « tout ce qui retarde un islam de France », notamment en matière de formation des imams mais aussi en faisant reculer le « réflexe » qui consiste à solliciter des pays étrangers pour le financement des mosquées.

Prolongeant des propos tenus au Sénat mi-février, Manuel Valls, accompagné de son ministre de l’intérieur et des cultes, Bernard Cazeneuve et de sa ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, a dit vouloir « traiter la question des financements » de la construction de mosquées en France, sans toutefois détailler de nouveau dispositif concret.
« Nous souhaitons que des solutions existent en France lorsque des responsables cultuels cherchent un soutien et des moyens pour construire un lieu de culte ou un centre culturel. Je souhaite que ce réflexe consistant à demander le soutien d’États étrangers se perde », a-t-il dit, assurant qu’il y avait en France « toutes les ressources nécessaires » au « développement de l’islam ». Quant aux imams, des formations sont « indispensables » voire « obligatoires », selon lui, en matière de laïcité et de droit.

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