« Le CNEF entretient de bonnes relations avec le bureau central des cultes du ministère de l’Intérieur, la Fédération Protestante de France ou la Conférence des Évêques » : Clément Diedrichs, directeur de l’organisation faîtière des évangéliques, affiche un sourire de satisfaction, au moment d’évoquer l’inscription du CNEF dans le tissu institutionnel.
L’interlocuteur évangélique pour l’Etat
Avec l’Etat, les relations de travail se sont développées dès la création du CNEF, en 2010. « Pour le bureau central des cultes, nous sommes devenus l’interlocuteur des évangéliques. Pour l’Etat, il est plus commode d’avoir affaire à un interlocuteur identifié et fiable que d’avoir en face de soi de nombreuses personnes qu’on ne connaît pas », analyse Clément Diedrichs.
Conscient que le CNEF est consulté pour des dossiers concernant les évangéliques même non-membres du CNEF, il ne s’en offusque guère.
Le directeur du CNEF se réjouit d’ailleurs que la laïcité soit bien comprise et appliquée par l’Etat. (…)