Le 12 décembre, le pape a reçu au Vatican une délégation de l’Armée du Salut. Il a rendu hommage « au service dévoué et apprécié » de ce mouvement évangélique fondé en 1865 et présent aujourd’hui dans plus de 120 pays.
François a appelé de ses vœux que les disciples du Christ offrent leur contribution avec la même conviction et le même dynamisme que l’Armée du Salut. Par ailleurs, il a affirmé que les différences sur des questions théologiques et ecclésiologiques entre catholiques et salutistes ne doivent pas être un obstacle à l’amour partagé pour leur prochain et Dieu.
Le pape a aussi raconté sa première rencontre avec des Salutistes et sa première leçon d’oecuménisme, lorsqu’il avait quatre ans. A sa question : « Qui sont-elles, des moniales, des soeurs? », sa grand-mère lui avait répondu: « Ce sont des Protestantes, mais elles sont bonnes ». En effet, dans les années 40, l’idée était répandue que tous les Protestants allaient en enfer.