Si vous voulez vivre plus longtemps et en bonne santé, priez !

Le 30 décembre 2016

Si vous êtes une personne qui priez régulièrement, vous savez déjà que la prière a des effets bénéfiques et souvent réconfortants sur votre vie…
Mais ce que vous ne savez peut-être pas encore est que des transformations ont lieu dans votre cerveau quand vous priez.

Ces informations proviennent des travaux avant-gardistes du Dr. Andrew Newberg, directeur du Centre Myrna Brind pour la Médecine Intégrative, de l’Hôpital Universitaire Thomas Jefferson aux États-Unis. Le Dr Newberg est l’auteur du best-seller «How God Changes Your Brain », sur lequel le présent article est basé.

Voici une illustration du cerveau qui aide à comprendre comment la prière et la pratique spirituelle ont un impact sur ses différentes parties, et comment en retour, elle affecte notre santé physique et mentale.

Notez les 4 principales régions du cerveau: le lobe frontal (bleu), le cortex cingulaire antérieur (orange), le lobe pariétal (jaune) et le système limbique (rose foncé).

Chacune de ces région joue un rôle important, mais selon le Dr. Newberg, deux de ces quatres régions sont beaucoup plus importantes pour notre santé et notre bonheur que les autres, spécialement avec l’âge.

Tout d’abord…

  • La prière stimule les parties du cerveau qui aident à nous garder en santé et heureux.

Premièrement, le lobe frontal, qui est situé juste derrière le front, est activé lorsque nous nous concentrons, que nous planifions, que nous raisonnons, que nous lisons, ou lorsque nous parlons.

Évidemment, cette région est extrêmement importante, puisque ce sont des choses que nous faisons presque à chaque heure de la journée lorsque nous sommes éveillés. Mais le danger est que le lobe frontal peut rétrécir avec l’âge, et que ce rétrécissement est associé à la perte de mémoire, à la dégénérescence mentale, et même à la démence ou à la maladie d’Alzheimer.

Ne serait-il pas fantastique d’éviter cette dégénérescence mentale qui nuit à notre bien-être? Et bien, maintenant c’est possible… par la prière ! En effet,

  • la prière stimule le lobe frontal, aide à le garder en santé, et prévient le rétrécissement lié au processus de vieillissement.

C’est l’une des découvertes les plus passionnantes du Dr Newberg, et il a pu répéter le résultat, encore et encore, en étudiant les ondes cérébrales dans le lobe frontal des sujets qui pratiquaient la prière.

Cependant, le Dr. Newberg a découvert qu’une prière ordinaire de quelques minutes seulement par jour n’avait pas d’impact significatif sur le lobe frontal. Pour obtenir de bons résultats, il a observé que les sujets devaient prier pendant un nombre minimum spécifique de minutes chaque jour – ou plus longtemps. Vingt minutes est considéré comme une bonne moyenne.

Ensuite, il y a le cortex antérieur, la région du cerveau qui est activée lorsque nous ressentons de l’empathie et de la compassion pour les autres. Cette partie de notre cerveau est ce qui nous distingue de l’animal. Le Dr Newberg a surnommé cette partie «le cœur neurologique.» Et la bonne nouvelle est que la prière active le cortex antérieur, qui nous aide à sentir de la compassion et une connexion d’amour avec les autres, ainsi qu’avec le divin et avec la vie.

Mais qu’en est-il des deux autres parties de notre cerveau ? On a découvert que lorsqu’elles sont suractivées, elles peuvent nuire à notre corps et à notre mental. Et cela voilà pourquoi nous nous sentons mieux lorsque ces parties de notre cerveau sont moins actives, notamment…

  • le lobe pariétal, qui nous permet de tenir compte de l’espace autour de nous, d’avoir la conscience physique de soi, et l’ego. Mais l’activité cérébrale dans cette partie du cerveau peut aboutir à la solitude et à l’isolement. C’est pourquoi il faut éviter de la suractiver car ceci n’est pas bénéfique pour la santé autant physique que mentale.

Heureusement, comme l’affirme le Dr Newberg, «lorsque vous passez du temps à prier, soit chez vous ou à l’église, ou même lorsque vous chantez lors d’un service religieux, cela désactive le lobe pariétal!» Ainsi, cela nous aide à oublier nos problèmes, et à la place de se sentir plus solidaires avec les gens qui nous entourent, ce qui nous rapproche du divin. Et c’est pourquoi…

  • la prière peut réduire la douleur de façon significative.

En effet, puisque que la prière réduit l’activité cérébrale dans le lobe pariétal, cela permet de se centrer moins sur soi et davantage sur ce qui se passe autour de nous. De plus…

  • la prière a un impact modérateur sur le système limbique, qui peut être un fauteur de trouble dans notre vie.

Le système limbique est la région la plus primitive de du cerveau, parfois appelée le cerveau reptilien, parce que même les reptiles ont un système limbique. C’est l’endroit où sont produites les émotions négatives, comme la colère, la peur, le ressentiment, ainsi que l’anxiété, la dépression et le pessimisme. Et on sait que les émotions négatives sont plus aptes à causer des dommages physiques et émotionnels à la santé.

En fait, le Dr. Newberg dit que plus l’activité cérébrale dans les lobes pariétal et le système limbique est atténuée, plus l’activité dans le lobe frontal et le cortex antérieur augmente – donnant comme résultat qu’on se sent plus heureux et en forme physiquement et mentalement!

Autrement dit, la prière et les pratiques spirituelles augmentent l’activité dans les régions de notre cerveau qui sont le plus utiles, et diminuent l’activité dans les régions qui sont le moins utiles et même nuisibles.

Voici quelques études dont il a été fait mention dans des revues médicales prestigieuses…

  • Deux études ont démontré que la prière pour une autre personne augmente votre capacité à pardonner. Et une troisième étude a démontré que le pardon est associé à une meilleure santé en général et une satisfaction face à la vie. (Florida State University; Psychological Science)
  • Une analyse de 42 études impliquant 125,000 personnes permet de tirer la conclusion que les gens qui participent à des pratiques spirituelles sont en meilleure santé et vivent plus longtemps. (Health Psychology)
  • Plusieurs études ont démontré que la prière et les autres pratiques spirituelles réduisent ou soulagent la dépression. (The American Journal of Psychiatry)
  • Une étude effectuée à l’Université de l’Utah a démontré que les personnes âgées qui possèdent de fortes croyances religieuses gèrent le stress aussi bien que des personnes qui ont 30 à 40 ans de moins et que malgré leur âge sont plus aptes à maintenir une tension artérielle normale. (Annals of Behavioral Medicine)
  • Dans une étude effectuée sur 202 personnes souffrant de douleurs chroniques, les chercheurs ont observé que celles qui priaient et qui se « branchaient sur Dieu! » étaient moins affectées par la douleur et avaient une attitude plus positive envers la vie. (Journal of Behavioral Medicine)
  • Dans une étude effectuée sur 6,000 Californiens âgés de 21 à 75 ans, ceux qui vont assistent à un service religieux de façon hebdomadaire réduisent leur risque d’avoir une maladie ou de mourir, à une proportion similaire à ceux qui évitent la cigarette ou l’alcool. (International Journal of Psychiatry in Medicine)
  • Les chercheurs à l’Université de Duke ont suivi 4,000 personnes âgées de 65 ans et plus, et ont découvert que celles qui prient chaque jour et qui assistent à un service religieux de façon hebdomadaire ont 40% moins de risques d’avoir une tension artérielle élevée. (International Journal of Psychiatry in Medicine)
  • Les chercheurs de la faculté de médecine de l’Université de Yale ont étudié plus de 2,000 personnes âgées de plus de 65 ans et ont observé que celles qui fréquentaient un lieu de prière avaient moins tendance à perdre leurs facultés mentales ou à perdre leur autonomie. (Journal of Gerontology)
  • Les chercheurs de l’Université de l’Iowa ont découvert que les gens qui pratiquent une spiritualité de façon régulière augmentent leur résistance aux virus et aux autres infections, ce qui semble-t-il, expliquerait leur vie plus en santé et plus longue (Health Psychology)

Et pour contraster…

  • Les chercheurs de l’École de Santé Publique de l’Université de Harvard ont suivi 28,000 hommes âgés entre 42 et 77 ans pendant une période de 10 ans. Il ont découvert que ceux qui n’avaient pas d’amis proches ou de pratique spirituelle dans leur vie avaient un risque plus élevé de mourir d’une maladie cardiaque. (American Journal of Epidemiology)

Pour résumer, les effets bénéfiques de la prière et qui sont prouvés scientifiquement comprennent :

  • Une fonction immunitaire améliorée
  • Une réduction du risque de mourir d’un infarctus ou d’un AVC
  • Moins de stress dû à une augmentation de la paix intérieure
  • Une réduction ou l’élimination des attaques de paniques, d’anxiété et de dépression
  • Une réduction de l’impact de la douleur chronique
  • Une perspective d’avenir plus heureuse et plus positive
  • Une augmentation de la capacité à ressentir l’amour et la compassion…
  • Une amélioration de la mémoire et des capacités mentales…
  • La prévention du rétrécissement du lobe frontal, qui est la cause de la perte de mémoire, de la dégénérescence mentale, et même de l’Alzheimer
  • Une réduction du stress et des émotons négatives, ce qui permet de se sentir en paix avec soi-même, avec Dieu et avec les autres
  • Et finalement, une vie plus épanouie, plus longue et plus en santé

*Le Dr. Newberg est l’un des fondateurs du domaine de la « neurothéologie » — l’étude scientifique de la relation entre le cerveau et le phénomène spirituel. Les données suivantes sont basées sur des résultats de recherche de 47 études cliniques contrôlées à double-insu, sur les effets bénéfiques démontrés de la prière sur la santé.

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