Le 16 novembre en Norvège, Marius et Ruth Bodnariu, d’origine roumaine, se voyaient retirer la garde de leurs cinq enfants : on les accusait d’être des chrétiens « radicaux » qui abuseraient en outre physiquement (1) de leurs enfants.
Depuis, les enfants ont été placés dans trois familles d’accueil différentes. Or le service norvégien de la protection de la jeunesse vient de lancer un processus d’adoption, rapporte le Christian Post du 31 décembre. L’avocat des Bodnariu leur a conseillé de faire appel.
Manifestations dans le monde entier
Des centaines de personnes se sont aussi mobilisées devant les ambassades de Norvège en Roumanie et en Espagne. Aux Etats-Unis, des chrétiens roumains prévoient une manifestation devant l’ambassade de Norvège le 8 janvier. D’autres devraient suivre au Canada, à Londres, en Allemagne et même en Inde, pour dénoncer un abus de pouvoir de la part du service norvégien de la protection de la jeunesse.
Ndlr. Cette affaire n’est pas sans faire penser à cette autre affaire qui s’est passée en Allemagne en 2013 où 4 enfants d’une famille chrétienne vivant près de Darmstadt ont été retirés de force à leurs parents par la police et leur garde a été confiée à l’État. Les parents, Dirk et Petra Wunderlich refusaient d’envoyer leurs quatre enfants, âgés de huit à quatorze ans, à l’école publique – considérant notamment qu’ils ne pouvaient admettre que leurs enfants soient forcés de suivre des cours d’éducation sexuelle dont ils contestent le contenu – et avaient choisi de pratiquer l’enseignement à domicile. Un huissier de justice, accompagné de représentants du service de protection de la jeunesse et d’un procureur, ainsi que de policiers, avaient fait irruption dans la maison de la famille et ont séparé les enfants de leurs parents. Les enfants, tous mineurs, ont été placés dans un établissement de la protection de la jeunesse. Le représentant de la Justice a déclaré que cette saisie d’enfants avait été décidée au nom de la loi relative à l’enseignement obligatoire qui n’inclut pas seulement l’éducation, mais aussi l’interaction sociale et l’ouverture à différentes opinions. La décision judiciaire de placement des enfants dans un établissement pour mineurs a été prise par le tribunal régional de Francfort.