La ministre de la Santé Marisol Touraine s’est adressée aux directeurs généraux d’ARS[1] et aux directeurs d’établissements à l’occasion de la publication d’une circulaire « relative à la prise en charge des IVG pendant la période estivale », le 30 juillet dernier.
Elle s’est félicitée d’avoir déjà «pris plusieurs mesures visant à renforcer l’offre d’IVG et faciliter le parcours des femmes souhaitant interrompre leur grossesse », comme par exemple « le remboursement à 100% de l’IVG pour toutes les femmes, la revalorisation des forfaits d’IVG par méthode instrumentale pour maintenir cette offre sur le territoire, la suppression de la notion de détresse*, le renforcement du délit d’entrave, la création du site www.ivg.gouv.fr ».
Regrettant cependant que certaines femmes « rencontrent encore des difficultés pour avoir accès à l’IVG en France », elle a annoncé qu’un numéro national d’appel sur la sexualité , la contraception e l’IVG « sera lancé au quatrième trimestre », introduit par une campagne d’information et piloté par le Mouvement français du Planning Familial.
[1] Agence Régionale de Santé
Généthique
* Rappelons que cette « notion de détresse », avait été le point phare pour l’adoption de la loi Veil en 1974. Depuis, toutes les mesures de protection pour éviter que les femmes avortent facilement, ont été supprimées, sans que jamais aucune évaluation de la loi ne soit faite, comme pourtant les textes le prévoient.
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