L’Union européenne et les Etats-Unis font obstacle à la famille depuis les nouveaux objectifs de développement de l’ONU

Le 14 septembre 2015

Incapables d’obtenir la reconnaissance des droits homosexuels et transsexuels à l’ONU, les Etats-Unis, des pays européens et leurs alliés ont réussi à faire obstacle, ensembles, à la famille dans les nouveaux objectifs de développement mondiaux.

C’est sûrement la première fois, depuis sa fondation, il y a 70 ans, qu’un accord important de l’ONU relatif aux politiques sociales, ne mentionne pas la famille. Alors qu’il a été adopté cette semaine, beaucoup de pays ont soulevé cette erreur.

Devant l’absence d’une quelconque avancée sur les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels (LGBT), le gouvernement d’Obama, avec l’aide de ceux qui soutiennent les LGBT, se sont mobilisés pour supprimer les principes pro-vie et pro-famille qui forment la base de l’ONU.

La reconnaissance de la famille est au cœur de l’ONU en tant que « l’unité naturelle et fondamentale de la société ». Manifestée pour la première fois dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, tous les accords importants de l’ONU, et pratiquement chaque résolution de l’ONU, concernant des politiques sociales, ont inclus une référence à la famille. Les Objectifs de Développement Durable, un plan de plusieurs milliards de dollars sur 15 ans, qui aura un impact dans tous les pays, sont devenus une exception avec la possibilité de devenir un dangereux précédent.

Bien que cela ne soit pas une victoire pour les droits LGBT, cela est une défaite pour la cause pro-vie et pro-famille. L’exclusion de la famille ne redéfinit pas la famille et n’implique pas de reconnaissance pour les couples homosexuels. Mais l’exclusion de la famille crée un espace de désordre pour redéfinir ainsi la famille, bien que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ne contemple aucune reconnaissance du fait que les relations entre deux personnes du même sexe soient capables de constituer une famille.

L’omission de la famille ne reflète pas le soutien des droits LGBT à l’ONU, ou l’acceptation mondiale des droits LGBT. D’ailleurs, au moment de son adoption, beaucoup de pays ont déclaré fortement que les nouveaux objectifs ne devraient pas être interprétés pour y inclure les droits LGBT.

Développement durableD’ailleurs, les Objectifs de Développement Durable doivent être aseptisés avant que les pays ne les adoptent. Le langage ambigu qui pourrait être interprété comme un appui pour les droits LGBT, a été délimité ou retiré du projet de document final. Incapables d’inclure dans celui-ci les droits LGBT, les Etats-Unis et les défenseurs des LGBT, ont comploté pour retirer également la famille. Malheureusement, la session finale des négociations, qui fut très agitée, s’est terminée en excluant toute référence substantive à la famille.

Sous le Président Obama, les Etats-Unis ont fait pression sur les pays qui émettaient des objections aux droits LGBT, afin qu’ils gardent le silence dans les négociations et qu’ils s’abstiennent de voter contre les initiatives pour promouvoir les droits LGBT, y compris en demandant aux pays de ne pas exprimer leurs objections dans les négociations et les votations de l’ONU. Il s’agit d’une approche modérée depuis que le jour où le gouvernement aurait menacé les pays de leur enlever les aides.

En 2010, les Etats-Unis ont promis, à l’Assemblée Générale, une résolution indépendante sur les droits LGBT. Mais ils se sont vite rendu compte qu’il y avait peu de soutien pour une résolution comme celle-ci. Ils décidèrent donc de glisser les droits LGBT dans des résolutions sur des problèmes tangentiels et d’alimenter les canaux pour que la bureaucratie de l’ONU fasse la promotion des droits LGBT et qu’elle organise des évènements publics sur les droits LGBT au siège de l’ONU.

Les droits LGBT ne sont pas le seul sujet dans lequel la gauche sexuelle a échoué dans sa tentative de gagner du terrain au sein des Objectifs de Développement Durable. Les nouveaux objectifs ne reconnaissent pas l’avortement comme un droit de l’homme et ne mentionnent pas « l’éducation sexuelle complète ».

Mais, bien qu’ils n’aient pas fait de l’avortement, des droits LGBT ou de l’éducation sexuelle, des normes internationales, cela ne veut pas dire qu’ils aient échoué dans la mise en place de ces politiques. Les pays riches et les fondations utilisent l’aide extérieure et les dons aux agences de l’ONU, pour imposer des politiques sociales nocives dans d’autres pays.

Stefano Gennarini, J.D
Stefano Gennarini est le directeur du Centre d’études juridiques au Centre de la Famille et de l’Institut des droits humains.

Traduit par Laetitia de la Vega.

Source : C-Fam

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