La Manif pour tous à nouveau sur le pavé parisien

Le 17 octobre 2016

À quelques semaines de la primaire de la droite et du centre, à sept mois de l’élection présidentielle, la Manif pour tous tenait à « se faire entendre ». « Une fois élus, les politiques ont vite fait de vous oublier ! », sourit une grand-mère bardée d’autocollants et de fanions roses et bleus. Ils sont donc venus de toute la France, ce dimanche à Paris, pour défendre la famille traditionnelle : « entre 23.000 et 24.000 personnes » selon la Préfecture de police, 200.000 pour les organisateurs. Au plus fort de la mobilisation, en mars 2013, ils avaient réuni plus d’un million de personnes, (300.000 selon la police). « Nous sommes toujours là, immensément nombreux, a lancé la présidente, Ludovine de La Rochère, dans son discours de clôture. Paris bleu-blanc-rose, pari gagné ! »

Tout le long du parcours, dans le XVIe arrondissement, les voitures avaient été enlevées. En ce contexte de menace terroriste, la Manif pour tous a été particulièrement vigilante sur la sécurité : dès leur arrivée porte Dauphine, les manifestants ont été filtrés et fouillés. Derrière une poussette, munis d’une canne ou même en fauteuil roulant, tous brandissent, sous un soleil radieux, les affiches et drapeaux aux couleurs du mouvement. Quant aux slogans, ils les connaissent par cœur : « Quatre ans qu’on les répète !, souligne Aude, venue de la banlieue parisienne. PMA, GPA, on lâchera pas ! »

Procréation médicalement assistée « sans père » et gestation pour autrui, avatars de la loi Taubira selon la Manif pour tous, sont toujours dans le collimateur. Mais, au fil du quinquennat, s’y sont ajoutés le « matraquage fiscal », la « casse de la politique familiale », ou encore la « diffusion du genre »… « En SVT, mon prof nous a dit que le sexe biologique pouvait être différent du sexe social ! », s’indigne une lycéenne d’Angers.

L’abrogation de la loi sur le mariage homosexuel est, pour la plupart des militants, toujours envisageable, trois ans après son adoption. « Vous président de la prochaine alternance, en réponse à toutes nos voix, vous n’aurez d’autre choix que de réécrire la loi Taubira pour stopper ses dérives ! », a lancé Clément Borioli, responsable du mouvement Sens Commun des Hautes-Pyrénées et membre de l’association homosexuelle Homovox. Mais la quasi-totalité des candidats à la primaire ne comptent pas revenir sur la loi Taubira. À l’exception du président du Parti chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson, le seul à réclamer l’abrogation, et, dans une moindre mesure, François Fillon, qui souhaite une « réécriture » pour interdire la filiation exclusive d’un enfant par deux personnes de même sexe.

Source : Le Figaro/ LMPT – Lire la suite

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